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Fondée en 2014 par Nawel Louerrad et Géraldine Mercier, la compagnie Sociétés Accidentelles est née du désir de porter au plateau des réflexions communes, mues de nos interrogations humaines et sociétales. 

Nous pensons que le besoin de tisser des liens pour ensuite dénouer ensemble les raisons de nos peurs est une nécessité partagée par la majorité d’entre nous. Nous assistons avec effroi au délitement de nos sociétés humaines et la possibilité d’une destruction totale de l’homme par l’homme est plus que jamais accessible à l’entendement. 
Nous croyons au théâtre comme lieu de communion capable de transfigurer ces peurs collectives en matière à débat et en connaissance.  
C’est ainsi, par le biais du spectacle vivant et dans la volonté d’un partage entre artistes et chercheurs de différentes disciplines, que nous proposons une structure d’échanges, reprenant la forme du théâtre antique dans sa fonction originelle de catharsis et de débat social. 

 

Nous montons, en 2015, notre première création Les vêpres algériennes, réadaptation libre de la bande dessinée éponyme de Nawel Louerrad, parue aux éditions Dalimen en 2012 et dont le manuscrit de la pièce fut lauréat du Centre national du Théâtre (nouvellement ARTCENA) en Dramaturgies Plurielles, en novembre 2015. Il y est question d’un rapport traumatique à l’Histoire et à la mémoire ; la guerre d’indépendance et la tragédie des années 90 y sont figurées en entités désincarnées, agglutinées au présent. Au plateau, trois danseurs algérois incarnent ces ces entités troubles, mêlant théâtre, danse hip hop sur une création musicale électroacoustique de Simon Léopold.
Après une tournée dans les Institut Français du Maghreb et notamment lors du Festival International du Théâtre de Béjaïa, nous créons notre seconde pièce ARCEO E.34519 C.A233

 

ARCEO E.34519 C.A233 est une pièce de théâtre-dansé en quatorze tableaux, pour une danseuse-comédienne et cinq acteurs-musiciens. 
à travers la construction d’une écriture dramatique, chorégraphique, sonore et musicale, la pièce y questionne l’enfermement mental autant que corporel, l’exclusion sociale autant que la folie. Nous y explorons la confusion et l’impossibilité d’agir qui en découle, à partir d’un personnage féminin qui se débat au milieu d’individus incarnant tour à tour les rôles d’alliés et d’oppresseurs.
L’écriture du manuscrit de la pièce (co-écrite avec le philosophe et musicien Nacime Zemmel) a bénéficié du soutien de La Chartreuse à Villeneuve Lez-Avignon en 2018. La diffusion du spectacle est actuellement en cours. 

 

En décembre 2019, nous décidons de monter Manque de Sarah Kane. 
Il s’agit ici de notre première adaptation, sur laquelle nous réfléchissons et travaillons, une fois de plus, selon notre familière trigonométrie : 
corps, musique et mots.

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L'écriture de notre prochaine création FRED est actuellement en cours.

  

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